mardi 22 décembre 2009

Ras la choucroute de ces conneries !

On pourraient en rire mais la bétise étalées des médias à l'égard de ces sujets est à pleurer... Deux versants de la chose : on fait procès et choux gras de l'église de scientologie qui fait croire à ses adeptes qu'ils sont des extra terrestres (pure fiction) et on laisse les délires des religieux du livre (la bible) s'étaler comme si cette fiction là (tueries, fantaisies, délires paranoiaques et schizoides, magie à deux balles, pan ! pan !) était plus juste ou credible....
Hélas il n'y a rien de crédible dans ce delire de la vierge marie ou de jésus dont aucun romain lettré de l'époque ne parle parce qu'il n'a jamais existé...
Rappelons juste que nous sommes plus nombreux à être athée qu'à croire à tous ces délires !


Point de vue
Le ras-le-bol d'une citoyenne laïque, féministe et athée, par Anne Zelensky
LE MONDE | 21.12.09 | 13h51

Partout retentit le même son de cloche : les religions seraient brimées, en particulier l'islam. Tous ceux qui font l'opinion, et ceux qui la représentent, ressassent la même antienne. Le grand débat national tourne en fait autour d'une défense du religieux. Haro sur les islamophobes, sur les vilains Suisses anti-minarets, sur l'imaginaire "catho laïque"... Mais où sommes-nous donc ? En république laïque ? Ou en république théocratique ?
L'apport majeur de la laïcité - la vraie, celle qui n'est ni ouverte ni fermée, la laïcité tout court -, c'est de faire de l'espace public un lieu de partage des valeurs communes, et non un lieu d'exhibition de la différence religieuse, qui peut aller jusqu'à afficher des signes de ségrégation sexuelle. Dès lors que cette règle minimale de neutralité n'est pas respectée, on assiste à la grande empoignade en cours, qui nous égare sur des chemins dangereux, menaçant l'harmonie sociale. La loi de 1905 est une loi de pacification, nous sommes en train de l'oublier et de rouvrir un débat douloureux, où personne ne trouve son compte.
Il est temps de remettre les choses dans l'ordre, dans la grande confusion ambiante. Ce ne sont pas les religions qui sont aujourd'hui malmenées, mais la République et ses principes. Le débat a été détourné de son sens, il dérive hors des chemins de la raison. La raison qui fonde les principes républicains. Et non la foi. Or on assiste à un envahissement de notre espace par des signes et des débats où le religieux s'immisce. On est en train de tellement ouvrir la laïcité qu'on la perd de vue. Or la majorité des citoyens de ce pays ne sont pas concernés par la pratique religieuse, ils se sentent laïques, et pour la plupart athées.
Leur donne-t-on la parole ? Par qui sont-ils représentés ? Où lit-on leur ras-le-bol devant cette inflation du religieux, cette compassion obscène pour le pauvre croyant discriminé ? Il y a un Conseil français du culte musulman (CFCM). Y a-t-il un conseil supérieur de la laïcité (CSL) ? On se préoccupe plus de la défense des croyants que de celle des républicains laïques, comme si la laïcité était acquise une fois pour toutes.
Or c'est elle qui est objectivement menacée. Face à l'implantation millénaire des religions, son petit centenaire ne fait apparemment pas le poids. Fragile laïcité, esquif vaillant venu de l'esprit des Lumières, elle tangue sur la mer houleuse des credo. Elle a réussi, miracle dans l'Histoire, à dégager le spirituel de la foi, à fonder le progrès personnel sur une éthique sans péché, à soumettre la notion de respect au tamis de l'esprit critique.
Alors je demande à nos beaux esprits qui font l'opinion et qui se réfèrent au respect des cultures :
- La relégation des femmes au statut d'inférieures, avec son symbole, la burqa, est-elle digne de respect et compatible avec l'égalité des sexes inscrite dans la Constitution française ? Ont-ils idée de l'agression symbolique que représente ce suaire pour nous, femmes et féministes qui nous inscrivons dans un long combat de libération ?
- La référence obsessionnelle à un Livre fondateur, écrit il y a quatorze siècles, est-elle compatible avec le respect en l'humain, susceptible d'évolution et de progrès ? L'avenir n'a-t-il comme horizon que le passé ? Il faut que nos beaux esprits reprennent leurs esprits. L'opinion ne leur appartient pas, ils ne peuvent rester sourds à cette montée silencieuse de l'exaspération. Une exaspération, nourrie jour après jour par des prises de position univoques et bien pensantes, sans rapport avec le sentiment général. Il faut leur rappeler deux vérités incontournables.
Tout n'est pas digne de respect dans une culture, ou une religion. Le respect aveugle relève d'une démarche fondée sur la foi, pas sur la raison. L'étranger se doit de respecter les us et lois du pays d'accueil.
Le principe d'équivalence fait perdre la notion du juste. Il constitue une dérive grave de la notion d'égalité. L'idée d'équivalence est paternaliste, elle fait comme si tout le monde "il est beau, il est gentil", pour ne pas faire en sorte que tout le monde soit moins inégal. Nos beaux esprits se drapent dans leur bonne conscience de fils d'ex-colonisateurs, sans voir qu'ils continuent sur la lancée de leurs géniteurs. Bon Blanc ne saurait mentir... Démagogique à vomir, leur lamento à longueur de colonnes sur les déficits de multiculturalisme, et le retour supposé de la nation. Moi, je leur demande : comment traitent-ils à la maison leur compagne et leur femme de ménage ? Seuls comptent les actes du quotidien, et le diable gît dans les détails.
Pendant ce temps, la majorité des gens, dont ils sont coupés, et qu'ils culpabilisent à bon compte, étouffe de colère, et se défoule dans les urnes. Le Front national a de beaux jours devant lui. Le problème n'est pas l'islamophobie, mais une atteinte sournoise et grave à ce qui constitue l'identité de citoyen républicain. Rien à voir avec l'idée de nation ou la crispation identitaire.
Il s'agit de préserver les fondements universels de l'idéal républicain, si chèrement acquis : liberté, égalité, fraternité, laïcité. Ils sont encore en ébauche, tous frais émoulus de millénaires d'obscurantisme. Et voilà qu'on perd de vue l'essentiel : c'est la démocratie, en plein chantier, qu'il faut défendre et parfaire, pas les religions. Et s'il flottait dans l'air comme un climat de "républicophobie" ?

Anne Zelensky est présidente de la Ligue du droit des femmes.

Eurostar...

Parce qu'un demi, quart, de minstre dominique baudis était dans le eurostar le pouvoir declenche une enquète pour savoir pourquoi tout ces retards et dysfonctionnements....
Ah Ah AH AH AH AH....

Ca sent le sapin toute cette manipulation des médias à l'égard des politiques au service des riches qui sont aussi les propriétaires de ces mêmes médias...

hier Tahar Ben Jelloun a signé un bien beau et triste papier dans le monde sur cette fausse affaire des minarets et cette vraie source de merde qu'est le debat sur l'identité national...

Là aussi ça sent le sapin....

Qui se souvient de ce film magnifique de Tavernier : que la fête commence ! Qui se souvient du dernier plan de ce film, hein qui donc ?

lundi 21 décembre 2009

Laissez Marc Bloch tranquille, M. Sarkozy, par Suzette Bloch Nicolas Offenstadt

Un papier de Lucky, une mémoire, m'a rappeler que j'avais collecté ceci pour vous, pour nous, pour celles et ceux qui ne l'ont pas lu...




Laissez Marc Bloch tranquille, M. Sarkozy, par Suzette Bloch Nicolas Offenstadt

LE MONDE | 28.11.09 | 13h47


Petite-fille de Marc Bloch et historien médiéviste, nous avons décidé de joindre nos voix pour dire stop à l'utilisation abusive de l'historien, de l'intellectuel, du résistant Marc Bloch par le président de la République, Nicolas Sarkozy - et ceux qui l'entourent - pour habiller leurs discours idéologiques
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Un jour, moi, Suzette Bloch, j'ai demandé à mon père : "Mais comment as-tu fait pour avoir le courage physique de résister à l'occupant ?" Il m'a répondu : "Tu sais, quand tu es agressé, tu ripostes, c'est comme un réflexe, tu ne te poses même pas la question." Mon père s'appelait Louis Bloch. Il était modeste. Ses hauts faits de résistant contre les nazis et leurs auxiliaires français, je les ai appris par le récit d'autres. J'aurais pu poser la question à mon grand-père. Mais je ne l'ai pas connu. Il a été fusillé. Le 16 juin 1944. Il est tombé sous les balles allemandes. Le soir, dans un champ. A Saint-Didier-de-Formans (Ain). Il était lui aussi dans la Résistance. Il s'appelait Marc Bloch. J'aurais pu poser la question à ma grand-mère. Mais je ne l'ai pas connue. Elle est morte le 2 juillet 1944. A Lyon. De douleur, de privations, sans nouvelles de son mari, de ses fils, Etienne, Louis et Daniel, tous engagés dans l'armée de l'ombre. Elle s'appelait Simonne.

Marc, Simonne, Louis m'ont laissé une mémoire, la mémoire d'une famille qui a érigé la liberté d'esprit au rang de première des valeurs humaines. Aujourd'hui, je suis indignée. Au point où j'en arrive à surmonter la timidité que j'ai aussi reçue en héritage. Pour dire "Assez !".

Le 12 novembre à La-Chapelle-en-Vercors, dans la Drôme, le président de la République a prononcé un discours destiné à apporter sa "contribution" au débat qu'il a lancé sur l'"identité nationale", une notion qui ne s'impose en rien et qui peut servir les pires desseins idéologiques. Il en a appelé à mon grand-père à l'appui de son hymne à la France repliée, chrétienne et éternelle. "Honneur", "patrie", "fierté d'être français", "identité nationale française", "héritier de la chrétienté" : ces termes sont légion dans ce discours où le chef de l'Etat prétend décrire ce que doit être sa France, cautionnée par le "plus grand historien".

A plusieurs reprises, pendant la campagne présidentielle, il avait cru bon de citer L'Etrange Défaite, ce retour réflexif sur 1940, écrit par l'historien, qui avait été aussi combattant. Mais là, trop, c'est trop. Je suis révulsée. Pourquoi ce besoin de recourir à Marc Bloch pour se vêtir de ses qualités d'homme irréprochable. Peut-être parce qu'il faut rendre noble et acceptable un débat qui sert à la fois de courtes visées électorales et un projet idéologique de retour au "national", sans rapport aucun avec les engagements et la vision du monde, savant et citoyen, de Marc Bloch.

Je refuse que mon grand-père soit utilisé pour célébrer la patrie selon Nicolas Sarkozy, qui joue de la peur de "l'Autre". "L'étranger" ? "L'immigré" ? Toujours sommé de se justifier, forcément marginalisé par un débat centré sur l'"identité nationale", pourchassé quant il n'est pas "en règle", obligé de se cacher, de cacher ses enfants ou de travailler aux sinistres conditions du travail au noir. Quels sont ces "renoncements" qui menacent la patrie ? Toute cette phraséologie n'a rien à voir avec Marc Bloch, qui s'est battu dans un tout autre contexte contre de vrais ennemis des libertés.

"Je suis, je m'en flatte, un bon citoyen du monde et le moins chauvin des hommes. Historien, je sais tout ce que contenait de vérité le cri fameux de Karl Marx : "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !"", écrivait aussi le médiéviste dans L'Etrange Défaite, soucieux d'articuler son intense patriotisme et de plus larges horizons.

Non, moi, sa petite-fille, je ne veux pas que Marc Bloch soit instrumentalisé par Nicolas Sarkozy. Il n'aurait pas approuvé cette idéologie nationaliste malsaine. Je demande au président de laisser la pensée de mon grand-père à l'étude, à la critique, aux historiens, ainsi qu'à tous les lecteurs de ses oeuvres.

L'historien coauteur de ces lignes doit dire, avec bien d'autres, que le fameux passage cité à plusieurs reprises par le président et ses proches, et encore à La Chapelle-en-Vercors, pour faire croire que l'histoire de France s'adopte comme un tout, comme un animal de compagnie, est un détournement bien abusif. Voici la phrase exacte : "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

Lorsqu'on remet cette phrase dans son contexte, on comprend qu'elle sert avant tout à dénoncer l'étroitesse d'esprit du patronat des années 1930, incapable de saisir l'élan des luttes ouvrières, et en particulier de celles de 1936. "Dans le Front populaire", ajoute Bloch - le vrai, celui des foules, non des politiciens -, il revivait "quelque chose de l'atmosphère du Champ de Mars, au grand soleil du 14 juillet 1790." Surtout, Marc Bloch dénonce ici l'incapacité des élites à bâtir de grands moments de rassemblement autour des idéaux démocratiques, face à ceux des régimes fascistes. Les spécialistes de Marc Bloch invitent à la prudence dans l'usage de la phrase, déjà formulée pendant la Grande Guerre. Ils en ont proposé de multiples lectures, insistant sur ce double contexte de guerre. A l'évidence, ce genre de discours d'union sacrée est un lieu commun pendant un conflit et mérite d'être entendu dans ce contexte.

Comme d'habitude, le président sort des mots et des icônes de leurs contextes et de leurs engagements pour les peindre aux couleurs du jour, les plus nationales en l'occurrence, oubliant l'époque qui les a produits, empêchant toute compréhension des enjeux du temps. Comme le note l'historien Gérard Noiriel, "alors que Nicolas Sarkozy n'a cessé de stigmatiser la pensée critique comme une menace sur l'identité nationale, Marc Bloch l'a, au contraire, toujours encouragée".

Suzette Bloch est Journaliste, petite-fille de Marc Bloch

Nicolas Offenstadt est Maître de conférences en histoire à l'université Paris-I, auteur de "L'Histoire bling-bling", Stock

jeudi 26 novembre 2009

Envoyez Camus au president de la republique


Mode d'emploi :
allez dans une foire aux livres, chez emmaus, dans une brocante de livre d'occasion, achetez un livre de camus (la peste, pas mal... ou un autre) mettez le dans une enveloppe SANS timbres (pour la presidence il n'y a pas besoin d'affranchissement et hop dans la boite aux lettre.

L'adresse c'est celle ci
Présidence de la République Palais de l'Elysée, 55 r Fbg St Honoré 75008 PARIS
Ce qui est rigolo c'est que si vous cherchez president de la republique paris dans les pages jaunes vous tombez là dessus :

L'agonie du parti socialiste

on en lit des choses dans le monde... et je vous fait grâce de l'article dont le titre suffit...

les réactions des abonnés du monde suffisent....
Personne au parti socialiste pour noter que ce type qui se dit victime d'un syndrome d'achat compulsif (rolex et autres chaussures à plusieurs milliers d'euros) ne peut pas prétendre à nous représenter (premiere fonction du politique ?)

Il y en a pour 351 000 euros de dépenses compulsives tout de même !!!!

a droite comme à gauche.... tout ce petit monde est d'accord... Et personne pour l'ouvrir ?

discrediter le politique... Personne n'en sort grandi et ce type qui ne peut ni avouer, ni s'excuser, ni se retirer... Ce donne le vertige.... Le pompom c'est la pub por rolex à droite de l'article : trop fort le monde !

La mise à l'écart de Julien Dray critiquée à droite comme à gauche


Découvrez les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cette information.


ça dénote bien l'UNANIMITE de la classe politique carriériste professionnelle lorsqu'il s'agit : soit de se voter des PRIVILEGES INSENSES en cette période difficile pour la majorité des Français, soit de voler au secours de l'un d'entre eux lorsque il est pris la main dans le pot de confiture. Belle solidarité

Tous les élus de droite ou de gauche qui soutiennent J. Dray ont une conception très relachée de la morale publique !!

La question est de savoir si Julien Dray est qualifié pour le poste, oui ou non. Depuis qu'il avoue lui-même que la gestion n'est pas son fort, j'en doute très sérieusement. Et cela n'a rien à voir avec la présomption d'innocence. Il s'agit plutôt une "présomption d'incompétence".

Voilà le second étage de la fusée qui pulvérisera l'idéal socialiste! S'ils sont incapables de se rassembler à la tête du parti quelles prétentions auront-ils à nous rassembler tous? On dirait que même le mot "socialiste" a perdu de son sens.

Ils sont fous ! Le rapport de Tracfin, en accès libre pendant un temps, établit sans aucune contestation possible comment M. Dray a dépensé des fortunes en objets de luxe. Indépendamment de l'origine des fonds - point sur lequel M. Dray doit bénéficier de la présomption d'innocence - sa seule façon de claquer des sommes considérables de façon indécente le disqualifie définitivement comme homme politique !!!

Une pub pour Rolex à côté de l'article "La mise à l'écart de Julien Dray critiquée à droite comme à gauche", fallait oser… C'est d'un goût douteux.

mardi 24 novembre 2009

Monsieur le Président, devenez camusien !, par Michel Onfray

Pour celles et ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le lire....
Ca ne rassure pas, ce n'est pas confort, cela ne montre que le rêgne de la bétise dans lequel nous sommes par la domination sans partage d'une vision étroite d'une des pire politique, niant la démocratie pour mieux s'en draper, que nous ayons eu....
Le jour ou les politiques diront tout, nous ferons la revolution et ca ne sera pas joli joli.... Alors... Fêtons le mensonge et l'apparence dans la peur de savoir, dans la honte de ne pas voir et dans la solitude de se croire seuls.... Fêtons la peur et l'ignorance avant que nos enfants ne soit trop grands... choucrouteman en goguette...


Point de vue
Monsieur le Président, devenez camusien !, par Michel Onfray
LE MONDE | 24.11.09 | 14h05 • Mis à jour le 24.11.09 | 14h05

Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Vous venez de manifester votre désir d'accueillir les cendres d'Albert Camus au Panthéon, ce temple de la République au fronton duquel, chacun le sait, se trouvent inscrites ces paroles : "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante". Comment vous donner tort puisque, de fait, Camus fut un grand homme dans sa vie et dans son oeuvre et qu'une reconnaissance venue de la patrie honorerait la mémoire de ce boursier de l'éducation nationale susceptible de devenir modèle dans un monde désormais sans modèles.

De fait, pendant sa trop courte vie, il a traversé l'histoire sans jamais commettre d'erreurs : il n'a jamais, bien sûr, commis celle d'une proximité intellectuelle avec Vichy. Mieux : désireux de s'engager pour combattre l'occupant, mais refusé deux fois pour raisons de santé, il s'est tout de même illustré dans la Résistance, ce qui ne fut pas le cas de tous ses compagnons philosophes. De même, il ne fut pas non plus de ceux qui critiquaient la liberté à l'Ouest pour l'estimer totale à l'Est : il ne se commit jamais avec les régimes soviétiques ou avec le maoïsme.

Camus fut l'opposant de toutes les terreurs, de toutes les peines de mort, de tous les assassinats politiques, de tous les totalitarismes, et ne fit pas exception pour justifier les guillotines, les meurtres, ou les camps qui auraient servi ses idées. Pour cela, il fut bien un grand homme quand tant d'autres se révélèrent si petits.

Mais, Monsieur le Président, comment justifierez-vous alors votre passion pour cet homme qui, le jour du discours de Suède, a tenu à le dédier à Louis Germain, l'instituteur qui lui permit de sortir de la pauvreté et de la misère de son milieu d'origine en devenant, par la culture, les livres, l'école, le savoir, celui que l'Académie suédoise honorait ce jour du prix Nobel ? Car, je vous le rappelle, vous avez dit le 20 décembre 2007, au palais du Latran : "Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé." Dès lors, c'est à La Princesse de Clèves que Camus doit d'être devenu Camus, et non à la Bible.

De même, comment justifierez-vous, Monsieur le Président, vous qui incarnez la nation, que vous puissiez ostensiblement afficher tous les signes de l'américanophilie la plus ostensible ? Une fois votre tee-shirt de jogger affirmait que vous aimiez la police de New York, une autre fois, torse nu dans la baie d'une station balnéaire présentée comme très prisée par les milliardaires américains, vous preniez vos premières vacances de président aux Etats-Unis sous les objectifs des journalistes, ou d'autres fois encore, notamment celles au cours desquelles vous avez fait savoir à George Bush combien vous aimiez son Amérique.

Savez-vous qu'Albert Camus, souvent présenté par des hémiplégiques seulement comme un antimarxiste, était aussi, et c'est ce qui donnait son sens à tout son engagement, un antiaméricain forcené, non pas qu'il n'ait pas aimé le peuple américain, mais il a souvent dit sa détestation du capitalisme dans sa forme libérale, du triomphe de l'argent roi, de la religion consumériste, du marché faisant la loi partout, de l'impérialisme libéral imposé à la planète qui caractérise presque toujours les gouvernements américains. Est-ce le Camus que vous aimez ? Ou celui qui, dans Actuelles, demande "une vraie démocratie populaire et ouvrière", la "destruction impitoyable des trusts", le "bonheur des plus humbles d'entre nous" (Œuvres complètes d'Albert Camus, Gallimard, "La Pléiade", tome II, p. 517) ?

Et puis, Monsieur le Président, comment expliquerez-vous que vous puissiez déclarer souriant devant les caméras de télévision en juillet 2008 que, "désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit", et, en même temps, vouloir honorer un penseur qui n'a cessé de célébrer le pouvoir syndical, la force du génie colérique ouvrier, la puissance de la revendication populaire ? Car, dans L'Homme révolté, dans lequel on a privilégié la critique du totalitarisme et du marxisme-léninisme en oubliant la partie positive - une perversion sartrienne bien ancrée dans l'inconscient collectif français... -, il y avait aussi un éloge des pensées anarchistes françaises, italiennes, espagnoles, une célébration de la Commune, et, surtout, un vibrant plaidoyer pour le "syndicalisme révolutionnaire" présenté comme une "pensée solaire" (t. III, p. 317).

Est-ce cet Albert Camus qui appelle à "une nouvelle révolte" libertaire (t. III, p. 322) que vous souhaitez faire entrer au Panthéon ? Celui qui souhaite remettre en cause la "forme de la propriété" dans Actuelles II (t. III, p. 393) ? Car ce Camus libertaire de 1952 n'est pas une exception, c'est le même Camus qui, en 1959, huit mois avant sa mort, répondant à une revue anarchiste brésilienne, Reconstruir, affirmait : "Le pouvoir rend fou celui qui le détient" (t. IV, p. 660). Voulez-vous donc honorer l'anarchiste, le libertaire, l'ami des syndicalistes révolutionnaires, le penseur politique affirmant que le pouvoir transforme en Caligula quiconque le détient ?

De même, Monsieur le Président, vous qui, depuis deux ans, avez reçu, parfois en grande pompe, des chefs d'Etat qui s'illustrent dans le meurtre, la dictature de masse, l'emprisonnement des opposants, le soutien au terrorisme international, la destruction physique de peuples minoritaires, vous qui aviez, lors de vos discours de candidat, annoncé la fin de la politique sans foi ni loi, en citant Camus d'ailleurs, comment pourrez-vous concilier votre pragmatisme insoucieux de morale avec le souci camusien de ne jamais séparer politique et morale ? En l'occurrence une morale soucieuse de principes, de vertus, de grandeur, de générosité, de fraternité, de solidarité.

Camus parlait en effet dans L'Homme révolté de la nécessité de promouvoir un "individualisme altruiste" soucieux de liberté autant que de justice. J'écris bien : "autant que". Car, pour Camus, la liberté sans la justice, c'est la sauvagerie du plus fort, le triomphe du libéralisme, la loi des bandes, des tribus et des mafias ; la justice sans la liberté, c'est le règne des camps, des barbelés et des miradors. Disons-le autrement : la liberté sans la justice, c'est l'Amérique imposant à toute la planète le capitalisme libéral sans états d'âme ; la justice sans la liberté, c'était l'URSS faisant du camp la vérité du socialisme. Camus voulait une économie libre dans une société juste. Notre société, Monsieur le Président, celle dont vous êtes l'incarnation souveraine, n'est libre que pour les forts, elle est injuste pour les plus faibles qui incarnent aussi les plus dépourvus de liberté.

Les plus humbles, pour lesquels Camus voulait que la politique fût faite, ont nom aujourd'hui ouvriers et chômeurs, sans-papiers et précaires, immigrés et réfugiés, sans-logis et stagiaires sans contrats, femmes dominées et minorités invisibles. Pour eux, il n'est guère question de liberté ou de justice... Ces filles et fils, frères et soeurs, descendants aujourd'hui des syndicalistes espagnols, des ouvriers venus d'Afrique du Nord, des miséreux de Kabylie, des travailleurs émigrés maghrébins jadis honorés, défendus et soutenus par Camus, ne sont guère à la fête sous votre règne. Vous êtes-vous demandé ce qu'aurait pensé Albert Camus de cette politique si peu altruiste et tellement individualiste ?

Comment allez-vous faire, Monsieur le Président, pour ne pas dire dans votre discours de réception au Panthéon, vous qui êtes allé à Gandrange dire aux ouvriers que leur usine serait sauvée, avant qu'elle ne ferme, que Camus écrivait le 13 décembre 1955 dans un article intitulé "La condition ouvrière" qu'il fallait faire "participer directement le travailleur à la gestion et à la réparation du revenu national" (t. III, p. 1059) ? Il faut la paresse des journalistes reprenant les deux plus célèbres biographes de Camus pour faire du philosophe un social-démocrate...

Car, si Camus a pu participer au jeu démocratique parlementaire de façon ponctuelle (Mendès France en 1955 pour donner en Algérie sa chance à l'intelligence contre les partisans du sang de l'armée continentale ou du sang du terrorisme nationaliste), c'était par défaut : Albert Camus n'a jamais joué la réforme contre la révolution, mais la réforme en attendant la révolution à laquelle, ces choses sont rarement dites, évidemment, il a toujours cru - pourvu qu'elle soit morale.

Comment comprendre, sinon, qu'il écrive dans L'Express, le 4 juin 1955, que l'idée de révolution, à laquelle il ne renonce pas en soi, retrouvera son sens quand elle aura cessé de soutenir le cynisme et l'opportunisme des totalitarismes du moment et qu'elle "réformera son matériel idéologique et abâtardi par un demi-siècle de compromissions et (que), pour finir, elle mettra au centre de son élan la passion irréductible de la liberté" (t. III, p. 1020) - ce qui dans L'Homme révolté prend la forme d'une opposition entre socialisme césarien, celui de Sartre, et socialisme libertaire, le sien... Or, doit-on le souligner, la critique camusienne du socialisme césarien, Monsieur le Président, n'est pas la critique de tout le socialisme, loin s'en faut ! Ce socialisme libertaire a été passé sous silence par la droite, on la comprend, mais aussi par la gauche, déjà à cette époque toute à son aspiration à l'hégémonie d'un seul.

Dès lors, Monsieur le Président de la République, vous avez raison, Albert Camus mérite le Panthéon, même si le Panthéon est loin, très loin de Tipaza - la seule tombe qu'il aurait probablement échangée contre celle de Lourmarin... Mais si vous voulez que nous puissions croire à la sincérité de votre conversion à la grandeur de Camus, à l'efficacité de son exemplarité (n'est-ce pas la fonction républicaine du Panthéon ?), il vous faudra commencer par vous.

Donnez-nous en effet l'exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu'au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n'entendez pas mener une politique d'ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l'action politique à l'amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire...

A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d'un Camus au Panthéon, qu'à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n'aura pas été opportuniste, autrement dit, qu'elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu'en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l'origine d'une authentique révolution qui nous dispenserait d'en souhaiter une autre.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires.

Michel Onfray est philosophe.

La route

de Cormac McCarthy... Lu hier en deux heures et demi avant de s'apercevoir qu'un film va sortir debut decembre...
La route... quand j'etais petit j'avais lu ravages de barjavel (qui se souvient de ce type des années 70)... La route... Avec le souvenir de sur la route de Kerouac et de la route de London....
Mes enfants ont vu 2012, ils sont persudés que cela va se produire et que la seule issue pour eux est le suicide a ce moment là.... Pas mal hein ?!
La route, et ce dialogue qui court entre le père te son fils tout long de ce récit, "nous sommes les gentils parce que nous portons le feu"... Un echo lointain de London (faire un feu)...
Dans ce monde à venir plus aucun dieu, plus aucun mensonges, plus aucune apparence, juste la réalité de ce que le monde prépare : des etres dressés les uns contre les autres sans autre vision que le drame, le pillage et la guerre.... Le film, dont j'ai regardé les bandes annonces après n'annonce rien de bon : un personnage feminin a été rajouté et on y parle de dieu comme à nashville ou a springfield et la position de victime expiatoire semble boursouflée... le travail du reel est plus difficile au cinema qu'en littérature et le besoin de confort du public s'y transforme en dollars plus facilement....
De l'intérêt de la solidarité, de la coopération et du partage....
Pendant ce temps 2012 nous promet l'afrique comme terre promise et de dernier film de cameron, avatar, nous sert une trop vieille histoire (le traitre qui doute, qui rencontre sa pocahontas...) pour être vraiment interessante.... Mais bon, tout ceux qui ont fait une ecole du scénario savent que depuis plus de 2000 ans nous ne racontons que douze histoires sous des formes variées, certes, mais ce sont toujours les mêmes histoires de traitre, de mensonges, de filiation et de transmission, d'ivresse vaine du pouvoir.... de qui pourquoi ? Vive le cinema documentaire même mort vivant..
tiens on devrait relire camus (la bonne nouvelle du week end le refus de son fils de voir son pere recupéré par le nabot)
J'aime bien penser à Sade qui disait je ne fais dans le confort moi je suis vrai... La littérature de confort contre la vérité voilà bien un sujet de reflexion que la route engage au moment où son adaptation sort sur les ecrans...

Quel dommage que personne parmi celles et ceux pour qui l'on vote ne prenne le temps de nous nourrir d'humanité en analysant ce qui se passe semaine après semaine dans la perspective d'une expression humaine des actions politiques (et non partisane, courte de vue, chantage émotionel etc....) Ca serait facile à faire aujourd'hui que le web permet de toucher tout le monde.. Ca me fait penser, again and again, à la qestion posée par Eva Joly : est ce monde dans lequel vous voulez vivre ?
La route pose la même question en y apportant la réponse : oui.... C'est un peu léger parce que l'horreur economique et religieuse, les distractions et les pertes de mémoire, la bétise confortable et l'habitude de l'injustice, le dressage des enfants à la compétition et à la violence montrent bien là où il faut intervenir.... Albert Jacquard au secours !

lundi 26 octobre 2009

Nicolas et Jean SARKOZY viennent de gagner ! Vous pas…

Lu sur gueulante.fr... Vu et bien vu....


Nicolas et Jean SARKOZY viennent de gagner ! Vous pas…

Bonjour à toutes et à tous,

« Plus c’est gros et plus cela passe ! ». Nous avons reçu un bon nombre de mails pour nous interroger envers nos « silences » face à l’affaire Jean SARKOZY. Après la prestation de fils du président SARKOZY, on peut y répondre.

Nous n’avions fait aucun billet car nous avions vu venir l’énorme plan de communication orchestré par la famille SARKOZY et ses réseaux.

On doit rendre hommage à Nicolas et Jean SARKOZY ainsi qu’à l’aréopage des conseillers pour avoir rouler dans le farine l’opinion publique Française en cachant volontairement les objectifs à atteindre par une bonne grosse polémique qui avait toutes les chances de réussir avec le concours de l’internet.

Prendre l’actuel président de la République pour un « zozo » est ou serait une grave erreur pour ceux qui ne pensent pas comme lui. Le clan SARKOZY a toujours dans ses façons de procéder au moins trois coups d’avance envers ses détracteurs. Pour le coup, l’affaire « prince » Jean a tournée du feu de Dieu...

1) Mettre Jean SARKOZY dans une posture de création de carrière politique « indépendante » de son père président (sic) vient d’être atteint. Avec la polémique voulue et en y ajoutant son retrait calculé a fait le travail.

2) L’autre objectif est aussi atteint et de quelle manière. Le mettre en orbite comme Administrateur de l’EPAD lui ouvre la route pour son ambition de devenir président du Conseil Général de Hauts de Seine ce qui était le véritable but !

Au passage l’affaire « prince » Jean gomme les autres dossiers brûlants du moment comme ceux de Frédéric MITTERRAND et Roman POLANSKI.

Et cerise sur le gâteau, l’Elysée en profite pour marteler ses bons messages au bon peuple comme quoi l’Internet est un espace dangereux qu’il faut absolument réguler car sinon comme l’a affirmé Jacques SEGUELA, l’internet est une « saloperie » inventée par l’homme !

Car cet exécutif cherche à museler « la liberté d’expression » qu’apporte l’internet à tout internaute de la Nation France. Il faut par tous les moyens brider et freiner les avis contraires. C’est devenu l’objectif impérieux.

Souvenez-vous. Les médias sont des méchants, l’internet est une saloperie. La toile est dangereuse pour les enfants etc…

A ce sujet, une information ô combien importante passe inaperçue. Pourtant elle prouve que le pouvoir actuel s’infiltre dans les canaux les diffusions de l’internet pour ainsi gérer voire éliminer des informations gênantes déposées par des internautes libres en France.

Il s’agit de son entrée en numéraire dans le capital de « Dailymotion », pas moins ! En effet, FSI (Fond Stratégique d’investissent) apporte 7,5 millions d’Euros à Dailymotion. Or le FSI est détenue à 51 % par la Caisse des dépôts et à 49 % par l’Etat Français ! C’est là un très bon moyen d’éliminer de la toile Française toutes vidéos gênantes envers l’actuel pouvoir de la France. Et, c’est devant vos yeux mais très peu dans la presse toute confondue en parle.

Nos lecteurs « fidèles » pourront en témoigner ? Il y a bien longtemps, nous avions dénoncé à l’époque via les blogs de gueulante.fr les connivences et les échanges de dirigeants entre Dailymotion et Matignon. Aujourd’hui, cela va plus loin avec une participation dans le capital de Dailymotion.

Voilà, démonstration est faite qu’un seul arbre parfois peut cacher une forêt. Il faut rendre hommage aux stratégies de l’Elysée et du clan SARKOZY qui manipule avec brio l’opinion publique. C’est tellement enfantin que tout passe comme une lettre à la poste. Il faudrait donc aux internautes de France d’y réfléchir à plusieurs reprises lorsqu’ils s’engouffrent dans des polémiques qui souvent sont très bien orchestrées par l’actuel pouvoir de la France.

A bientôt et courage la France.

La Statue























La statue de l'empereur montre notre petit sarko faisant des sourires guignol pour mieux le cogner de son bras policier... Toutes choses bien vécues par la populace et qui méritent d'être célébrées... comme le fait la choucroute :















Les images en cadeaux









Merci à Lucky pour ces images que nous vous faisons partager ici afin que vous puissiez les distribuer ou les utiliser : cliquez dessus puis clique droit sauvegarder sous et hop le tour est joué...

En attendant vous pouvez continuer à voter pour notre grand sondage dont on voit bien que ce que vous préferez dans la choucoute c'est le riesling et les amis, l'after donc... Hi hi hi hi...

Les enveloppes de pognon...

Ce pauvre Jean Louis Borloo aurait bien fait de boire un peu moins de cognac : il aurait pas oublié son enveloppe...

http://www.politique.net/2009092402-borloo-oublie-une-enveloppe-de-4500-euros.htm
http://www.politique-stream.fr/Actus/borloo/19_102933.html
http://mammilou.canalblog.com/archives/2009/10/15/15446773.html

On a juste a se souvenir que la caisse noire du medef fut évaluée l'an dernier à 600 millions d'euros en liquide... Ca fait combien d'enveloppe de 4500 ? plus de 130 000.. Ca fait du monde hein ?!

Combien de personnes ont touché ? vu que le medef a dit que c'était utilisé en secret pour fluidifier les relations sociales qui sont ceux dont le job est de ceux là ?

Pendant ce temps, cette foutu mode des suicides ne passe pas... Quelle ingratitude quand même...

jeudi 22 octobre 2009

Les crottes de lapins radioactifs....

Vue là assez et c'est assez rigolo....

Les crottes radioactives des lapins américains

Dans le chaos chimique que représente une bonne choucroute (macération et cuisson) on se rassure en se disant que ce qu'on préfère autour de la choucroute ce sont les amis... Alors tant qu'il y a des amis, même autour des lapins américains, radioactifs ou pas... Tout va bien....

mercredi 21 octobre 2009

La science fiction nous rattrape (manipulation des masses et des cerveaux)

Plusieurs réflexions de choucrouteman en ce moment :
l'irlande a dit oui au même traité (oui le même) un an après avoir dit non... Si le premier vote est considéré comme nul pourquoi le second est considéré comme valide ? alors que le texte n'a pas changé d'une ligne.... C'est étrange et du coup y a du riffifi dans la choucroute democratique européenne. Bizarre que les irlandais aient changé d'avis...

Manipulation mentale, gouvernance, nanotechnologies....

Choucrouteman a entendu un témoignage incroyable (le 26 juin dans la tête au carré l'émission scientifique de france inter) : en implantant un nanorobot dans le cerveau d'un patient depressif les medecins parviennent à envoyer un flux electrique là où il faut pour le rendre euphorique, bon l'histoire raconte qu'ils ont du doser le flux electrique parce que le suicidaire c'était transformer en un bout en train insupportable pour son entourage, mais un petit reglage et hop monsieur depressif est resté normalement heureux (sic transit gloria mundi).... Bon, le truc que c'est pour déplacer le nanorobot pile à l'endroit qui va bien il faut un scanner du cerveau du monsieur et ça aujourd'hui c'est facile à trouver...

Cela m'a troué la choucroute cette info parce que dans les années 90 un type nommé mac cauley, chercheur scientifique de son état a écrit son premier livre en forme de roman de sf où des foules d'individus contestataires de la dictature financière sont manipulés par des nanorobots (invisibles par nature) vaporisés lors de manifestations, du coup ils se mettent à croire à des religions debiles (pléonasme, oui, je sais) et se rendent ailleurs pour s'agenouiller devant une idole à deux balles, du coup ils en oublient pourquoi ils lutte et le tour est joué...

bon bouquin d'autant plus que l'auteur a déclaré à l'époque "j'écris ce que la science nous permettra dans vingt ans peut être même moins". Bon...


Voilà que débarque dans mon assiette cette info de france inter confirmée là dans cet article de cerveau et psycho...

Voilà que débarque dans les actus de ces jours derniers la promotion faite dans les aéroports de filer ses empreintes digitales pour passer la douane sans montrer son passeport biométrique pourtant comme son nom l'indique...

Voilà que traine dans la tête de chou de choucrouteman cette idée fort triste que le prix nobel de la paix 2009 envoie en secret 13 000 soldats de plus en afghanistan en cachette du congrès le jour ou il reçoit le prix nobel de la paix...

Incroyable, le jour ou il a son prix le nobel de la paix fait la guerre en cachette et pas à coup de lance pierre, mais à coup de millions de dollars et de jeunes hommes qui reviendront brisés à vie comme ceux d'irak...

Bon c'est bizarre, parce que ce nobel de la paix, obama c'est son nom, a sorti un beau livre il y a quatre ou cinq ans qui faisait même l'admiration de joan sfar (le dessinateur) dans son ouvrage intitulé missionnaire. Un beau livre que ce livre d'obama : plein de respect de la vie et des enfants et de la democratie magnifiquement exprimée par la constitution américaine... Et c'est ce même homme qui dans sa première declaration dit "vous inquiétez pas : nous serons toujours la première puissance militaire mondiale"...
Ben les petites choucroutes ca les inquiète quand même et justement et d'autant plus....

Alors une hypothèse me vient dans les saucisses :
pour implanter un nano robot dans le cerveau de quelqu'un il faut avoir un scanner en 3D (pléonasme, oui je sais) de son bulbe gris... Monsieur le candidat, pour accéder à la fonction suprème nous devons être sur que vous etes en bonne santé, clic clac scanner dans la boite, Monsieur le candidat, nous devons verifier un petit truc, on va vous faire une petite piqure, et hop le nanorobot dans le corps du candidat qui une fois president oublie toute ses belles promesses et surtout tout ce en quoi il croyait dur comme fer...
Et quelque part dans la maison blanche il y a un docteur folamour avec sa petite manette qui vérifie sur son écran que ses nanorobots font bien le boulot dans le secret du gouvernement secret...


Bon cette choucroute est bizarre, certes, mais à la différence de la science fiction d'hier, ce n'est plus de la fiction et ce scénario est possible aujourd'hui...


et la choucroute sait bien que la réalité dépasse toujours la fiction comme balzac affirmait "regardez l'histoire telle qu'elle se raconte : la réalité est l'inverse exacte de ce qui est dit et montré"

Ca fout le frousse, hein ?

Elle est pas belle la choucroute ?

mardi 20 octobre 2009

Du boulot pour jeannot !

Ben il a du pain sur la planche le fiston jeannot sarkozy voilà ce qu'écrit le monde (dans son editions web hélas pas dans celle en papier)

De graves anomalies comptables pour l'EPAD sous la présidence de Nicolas Sarkozy

Injustice encore et encore

Nous avons reçu ça... Même si on s'en doutait voilà ce syndrome de Tarnac de retour :

Poitiers : des innocents en prison

Nous publions ici un extrait de ce blog à soutenir et à faire circuler !

L'année de leurs 20 ans, mes parents ensemble, étaient engagés dans la Résistance. Mon père, étudiant en droit à Paris, était le 11 novembre 1940, avec ses amis étudiants, devant l'Arc de Triomphe pour protester contre le régime de Pétain...

L'année de mes 20 ans, par un beau dimanche soir de mai 1981, j'étais avec mes amis étudiants dans les rues de Toulouse, parmi la foule en liesse, une rose à la main...

L'année de ses 20 ans, mon fils est en prison, avec son ami étudiant, pour avoir osé participer à un rassemblement de protestation contre le système pénitentiaire français...

Avoir 20 ans...


Gwenn Compte

Sauvons la medecine du travail

Une pétition d'importance à signer là :

Sauvons la medecine du travail !

Le projet est du medef est de laissez les employeurs gérer la medecine du travail, c'est comme de demander aux chasseurs de garantir la protection et le bien être des lapins....

Etrange cette idée du système qui ne produit que de l'injustice et des drames humains d'accepter ces drames comme faisant partie du système contre lequel personne ne peut rien.... Etonnant cet aveuglement, étonnant comme ce discours nous est servi partout et tout le temps... Etonnant que nous soyons si bêtes...

Ou alors le feu couve sous la cendre et lorsque l'ensemble des citoyens, chaque citoyen un par un, aura été touché directement chacun dans son domaine, par l'injustice et l'arbitraire de ce système qui ne fait que dévorer les plus faibles pour enrichir encore et encore les accumulations capitalistes,

oui quand ensemble, tous, nous constaterons que ce système qui nous broie nous broie TOUS et TOUTES... Ce jour là, il sera bon d'être tous dans la rue...

Des nouvelles des mensonges des banquiers

Lu dans liberation aujourd'hui : Si vous n'avez pas le temps lisez juste la conclusion qui plait beaucoup à choucrouteman !

Économie 19/10/2009 à 00h00

La BNP se retire (un peu) des paradis fiscaux

1 réaction

Par Pascal Canfin et Eva Joly députés européens Europe Ecologie

Dans son interview accordée à Europe 1, le 28 septembre, le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, a annoncé la fermeture «d’une demi-douzaine de sociétés» localisées dans des pays de la liste grise de l’OCDE. Un nombre dérisoire au regard des 189 filiales dans des paradis fiscaux dénombrées par le magazine Alternatives économiques dans son enquête publiée en 2008. BNP Paribas restera encore l’entreprise française la plus présente dans les paradis fiscaux. Elle conservera notamment 21 filiales aux îles Caïmans. Comment l’expliquer, compte tenu de l’absence d’activité économique réelle dans ces territoires ?

Reste qu’en annonçant la fermeture de cette poignée de filiales dans les paradis fiscaux, la BNP Paribas reconnaît enfin, au moins implicitement, les problèmes posés par ces juridictions. C’est une première, mais cette décision est cependant loin d’être suffisante. La première banque française par sa capitalisation ne peut en effet ignorer ses responsabilités, surtout lorsque les pays européens, où la BNP Paribas réalise 75 % de ses profits, doivent faire face à de graves difficultés économiques. C’est pourquoi nous voulons attirer l’attention sur d’autres questions sensibles que nous continuons à nous poser en tant que députés européens.

Ainsi, le groupe propose à ses clients les plus fortunés, en plus de la gestion «classique» de leur patrimoine, des services «d’optimisation juridique et fiscale» à Monaco, en Suisse ou au Luxembourg. Il serait intéressant de connaître la part des clients qui, sans y résider, bénéficient des services de ces trois filiales. Plus largement, la banque cessera-t-elle d’ouvrir des comptes aux non-résidents domiciliés dans des pays où BNP Paribas gestion de fortune est déjà par ailleurs implantée (France, Allemagne, Italie) ? En l’absence d’échange automatique d’informations entre les autorités fiscales, seul à même de garantir l’absence d’évasion fiscale, c’est en réalité à la fermeture des comptes ouverts dans ces conditions qu’il faudrait procéder. La banque est-elle prête à le faire ?

Parmi les documents commerciaux que BNP Paribas destine à ces mêmes clients fortunés figure également ce que la banque présente comme un autre de ses «points forts» : sa compétence en matière de trust et de fiducie. BNP Paribas (Suisse) SA propose ainsi de créer, de gérer ou d’administrer «des structures établies dans des juridictions telles que les Bahamas, Jersey, le Luxembourg, Panama, Singapour, le Liechtenstein et la Suisse». De manière générale, ces structures permettent à un particulier ou à une entreprise de transférer leurs actifs à un tiers, lui-même chargé de les gérer au profit d’un bénéficiaire qui, souvent, n’est autre que l’apporteur initial des biens. Ces montages n’ont alors pour but que d’assurer un anonymat complet à ceux qui y ont recours. Une telle architecture financière ne semble pas correspondre aux principes de responsabilité sociale désormais affichés par la banque. La BNP Paribas renoncera-t-elle à commercialiser ce type de montages financiers ? A défaut, s’engagera-t-elle, dans toutes les juridictions, à refuser l’anonymat de l’apporteur des fonds et du bénéficiaire de tels montages et à les communiquer aux autorités fiscales et judiciaires ?

Enfin, la question est de savoir si les citoyens peuvent avoir confiance dans les engagements qui sont pris aujourd’hui. L’an dernier, le rapport «Développement durable» de BNP Paribas érigeait en principes «la contribution à la lutte contre le blanchiment, le terrorisme et la corruption, et l’éthique professionnelle». Pourquoi, dès lors, le groupe continue-t-il de proposer des montages obscurs dans le domaine des préfinancements pétroliers, ces activités qui consistent à prêter de l’argent à des Etats qui apportent en garantie des cargaisons pétrolières à livrer ? Dans son livre Afrique, pillage à huis clos (1), Xavier Harel a montré l’implication au moins passive de la banque dans des montages ayant abouti au détournement des ressources de l’Etat congolais. Des écrits dommageables pour la réputation de BNP Paribas, mais contre lesquels la banque n’a jamais porté plainte, malgré des menaces répétées. Renoncera-t-elle aujourd’hui à ces activités, qu’elle semble pleinement assumer ?

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 établit que la «contribution commune […] doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés». Permettre aux plus riches de s’exonérer de payer leur juste part des dépenses publiques, légitimes et utiles, c’est donc s’attaquer aux fondements de notre démocratie. D’autant plus que l’état de nos finances publiques ne permet pas de voir s’évanouir des milliards d’euros de recettes fiscales. L’optimisation et l’évasion fiscales, parfois difficiles à distinguer, contribuent à creuser le trou des finances publiques et à endetter les générations futures. M. Pébereau, vous êtes l’auteur d’un rapport remarqué sur la dette publique, et pourtant vous semblez oublier cette réalité quand il s’agit de votre banque. Il est grand temps pour vous de mettre en cohérence vos positions d’homme publique et vos pratiques de dirigeant d’entreprise.

(1) Fayard, 2006.

mardi 6 octobre 2009

Affaire Polanski...

Chronique d'abonnés au journal Le Monde
Lettre ouverte à Monsieur Kouchner et Monsieur Mitterrand
par Manu A, Invalide sans profession.
30.09.09

Vos prises de position au sujet de l'affaire Polanski me forcent à venir à vous. En 1989, il y a donc 20 ans de cela, je me suis rendu coupable des mêmes faits que l'on reproche à Monsieur Polanski. Je croyais, moi aussi, que j'avais un rapport sexuel avec une adolescente de 14 ans consentante. Contrairement à votre pauvre cinéaste, j'ai attendu sagement la venue des gendarmes, puis je suis resté en cellule deux ans et demi, jusqu'à mon procès devant la Cour d'assises. Et, toujours en cellule, j'ai compté deux mille deux cent cinquante cinq (2255) jours avant d'être enfin élargi. Soit dit en passant, sans une seule permission de sortir préalable.
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Le fait est que la prison, le procès et la psychanalyse aidant, j'ai fini par saisir une subtilité qui jusque là m'avait échappé et qui, je l'avoue, était sinon à l'origine de mon acte, tout du moins un élément déclencheur de ce que j'infligeais à ma victime. Comme j'ai pu constater, suite à l'affaire Polanski, que cette subtilité vous échappe à tous deux, je m'empresse de vous en faire part. J'ai appris à mes dépends, mais aussi et surtout aux dépends de celle à qui j'ai fait tant de mal, qu'une gamine de 13 ans ne peut en aucun cas donner son consentement pour une relation sexuelle avec un adulte. Je le répète, il est impossible qu'elle donne son consentement, y compris lorsqu'elle est explicitement demandeuse, c'est vous dire combien certains font fausse route et pourquoi je fus très justement condamné pour viol. Si vous me demandiez la raison de cette impossibilité, je vous répondrais ce par quoi je commençais ce paragraphe. D'où, Messieurs les ministres, la nécessité de répondre de ses actes devant la justice, devant la victime et de les revoir, les mâcher, les ruminer, jour après jour, nuit après nuit. Tout cela bien sûr dans la douleur, les larmes, la contrainte, l'humiliation, la honte et la solitude de la prison. Travail qu'on ne peut nullement réaliser dans le strass et les paillettes. Travail que vous, Messieurs les ministres et tous ceux qui protègent Polanski depuis si longtemps, l'avez empêché de réaliser.

Voilà pourquoi cette affaire lève un tel tollé parmi les gens communs, et voilà la raison du décalage abyssal qu'il y a entre l'opinion du petit peuple, dont je suis, et vous et vos amis intellectuels : parce que vous vous dressez comme un seul homme contre ce que nous enseigne toute notre civilisation - excusez du peu !

Vous, Messieurs, voilà que tout d'un coup, vous nous crachez que l'homme ne doit nullement faire amende honorable, ni redresser son chemin. Et vous voilà, soudain, la bouche pleine de ses pitoyables excuses que l'on entend si souvent dans la bouche de tristes individus, dont j'étais, plus proches de l'animalité que de ce à quoi ferait penser leur silhouette: "Elle était consentante, elle paraissait vingt ans, il y a si longtemps" Vous, ministres et intellectuels, vous n'avez loupé aucune de ces bestialités, plus l'insulte faite à tous ceux qui purgent leur peine dans la promiscuité, le silence et l'oubli de nos prisons.

Mais il y a pire. Les faits dont je me suis rendu coupable, je les ai commis en 1989, il y a donc vingt bonnes années. Personnellement, j'ai assumé, j'ai payé et j'ai même payé un second crime que je n'avais pas commis et puis surtout, j'ai réalisé l'infinie gravité de mes actes. Et si je n'ai jamais eu droit au pardon, j'ai en revanche eu droit à l'oubli... Jusqu'en février dernier. Car voilà qu'en février 2009, donc vingt ans après, ces messieurs en uniforme sont venus me notifier que dorénavant j'héritais d'une nouvelle punition qui consiste à devoir me rendre deux fois par an dans leurs locaux pour leur confirmer mon adresse. Vingt ans après Monsieur Kouchner ! Vingt ans après Monsieur Mitterrand ! Alors que j'ai tout assumé, payé et jamais récidivé. Alors qu'ils ont devant leurs yeux vingt longues années de non récidive. Et cette loi scélérate, c'est vous, Monsieur Kouchner, c'est vous, Monsieur Mitterrand, vous qui demandez à ce qu'on oublie un fugitif, c'est vous qui l'avez voulue et votée, quand pour Polanski "c'est si vieux, quel acharnement, méchants américains..."

Depuis février, je fais des cauchemars, depuis février, j'ai perdu ma paix et l'on m'a arraché à l'oubli, celui que la coutume ancestrale me concède. Depuis que vous m'avez infligé une nouvelle punition, vingt ans après les faits, ça va mal. Mais depuis trois jours, Messieurs les ministres, depuis que vous avez réagi pour Polanski, là vous m'avez mis la haine, j'ai perdu mon peu de sagesse. Vous m'avez empoisonné le sang. Je vous demande donc au nom du simple principe de cohérence de me faire enlever cette dernière punition aussi injuste que traumatisante. De lancer une pétition avec vos amis les intellectuels et autres cinéastes. Redonnez-moi mon droit à l'oubli, car moi, oui, j'y ai droit, j'ai fait plus juste que le "Pianiste" et son auteur : J'ai payé !

A/H1N1

Je relais ici ce que je lis... source altermonde sans frontières

choucrouteman...

A/H1N1
Jean-Jacques Crèvecœur relayé par Sylvie Simon
mardi 6 octobre 2009

popularité : 35%

Bonjour à tous,
Je suis heureuse de vous faire parvenir ce dernier message de Jean-Jacques Crèvecœur, parfaitement cohérent et bien ciblé sur la logique sanitaire et médicale. Il répond bien aux questions que l’on se pose et je partage entièrement ces constats. (Sylvie Simon)

Chers amis,

Vous êtes extrêmement nombreux à m’avoir écrit depuis un mois. 5.500 courriels, parfois très longs, pour me remercier et m’encourager dans ma démarche. J’ai de bonnes nouvelles pour vous ! Les grands de ce monde sont de plus en plus inquiets de l’ampleur que prend le mouvement de protestation contre les campagnes de vaccination obligatoire. Tous les sondages indiquent que ceux qui refuseront cette vaccination contre la grippe A (H1N1) dépassent maintenant les 50 % ! Qu’il s’agisse des médecins, des pharmaciens, des infirmiers, mais aussi de ces innombrables citoyens silencieux qui ont, d’ores et déjà pris leur décision, en conscience. Et cela, en soi, c’est déjà une victoire de l’intelligence des individus, face à une élite qui se croit supérieure et qui se perd dans sa suffisance, ses mensonges et ses contradictions.

Comme le disait Hegel : « dans la relation maître–esclave, lorsque l’esclave meurt, le maître disparaît ». N’oublions jamais que si, aujourd’hui, certains individus se croient déjà les maîtres du monde, c’est parce qu’ils ont trouvé suffisamment de gens dociles qui leur ont donné leur pouvoir, dans un mouvement de servitude volontaire (pour reprendre les termes du philosophe Étienne de la Boétie). N’oublions pas que nous pouvons, du jour au lendemain, mettre cette élite à nu, en reprenant simplement notre propre puissance individuelle et en leur tournant le dos.

Comme je vous le disais dans mon précédent courriel, nous sommes en train de gagner la bataille de l’information. J’en veux pour preuves quelques éléments, anecdotiques sans doute, mais très révélateurs :


    - En dix jours, j’ai été l’invité de plus de dix émissions de radio et de cinq émissions de télévision. Les journalistes commencent à se rendre compte que quelque chose cloche dans cette mise en scène d’une pandémie qui n’existe même pas !
    - Quelques journalistes commencent à s’acharner sur moi, en tentant de me faire passer pour un promoteur de la théorie du complot. Par contre, ces mêmes journalistes évitent soigneusement de discuter ou de relayer les questions légitimes que je pose et qui ne trouvent, malheureusement, aucune réponse satisfaisante dans les propos des autorités sanitaires, politiques ou médicales. Quand on n’a pas d’arguments à opposer à un adversaire, on tente de s’en prendre à lui, en le discréditant, en l’isolant et en le ridiculisant. C’est ce qui est en train de se passer ici au Québec, et c’est très bon signe.
    - Les représentants officiels se plaignent que leurs efforts pour convaincre le public de l’utilité de se faire vacciner sont mis à mal par notre travail d’information. Voici ce que disait un journal de Montréal, hier : « Depuis plusieurs semaines, des pétitions contre une vaccination de masse, des doutes sur les effets secondaires du vaccin ainsi que des allégations de complot au profit des sociétés pharmaceutiques se sont multipliés et ont malmené les efforts du gouvernement à convaincre la population de l’importance de se faire vacciner contre le virus de la grippe A (H1N1). » On aurait presque envie de les plaindre. Quand on pense qu’ils investissent des millions de dollars pour convaincre une population et que nous, qui n’avons pas de moyens, nous sommes en mesure de les inquiéter ! C’est quand même très encourageant, à propos de l’intelligence des humains !

>Mais trop de personnes sont encore déstabilisées par le matraquage médiatique autour de cette pandémie, matraquage pourtant en total décalage avec la réalité vécue au quotidien. Personne ne meurt, presque personne n’est malade. Pourtant, on nous montre à la télévision des dizaines de milliers de sacs mortuaires, des hôtels réquisitionnés pour accueillir les malades en surnombre, les creusements de fosses communes, etc.

C’est la raison pour laquelle je vous propose de diffuser autour de vous cette réflexion qui me semble accessible à tout le monde. C’est de la pure logique, et elle s’adresse tant aux partisans qu’aux opposants des vaccins. Pour une fois, il n’est même pas nécessaire d’avoir des connaissances scientifiques ou médicales pour comprendre qu’on nous prend pour des cons et qu’on nous ment de manière volontaire et consciente. Bien à vous,

Jean-Jacques Crèvecoeur

°°°°°°°°°

CAMPAGNE DE VACCINATION MASSIVE : UN PEU DE LOGIQUE, JE VOUS PRIE, MESSIEURS LES EXPERTS !

Pour répondre à cette question cruciale, je vous propose un simple exercice de logique. Exercice qui ne nécessite même pas de connaissances médicales !

PRÉMISSES

Imaginons que l’Organisation Mondiale de la Santé, que les compagnies pharmaceutiques et que les instances politiques de santé publique nous disent la vérité (on peut rêver).
Imaginons donc qu’il n’y a pas de complot et que toutes ces institutions œuvrent pour le plus grand bien de la Santé des individus.
Admettons que nous sommes vraiment en situation de pandémie.
Admettons que ce soit vrai que le virus H1N1 – version 2009 ait un potentiel pandémique important.
Admettons que nous pouvons nous attendre à une pandémie aussi grave que celle de 1918 (c’est ce que l’OMS prétend).

RAISONNEMENT

Alors, asseyons-nous et réfléchissons un instant (car il semble que la réflexion soit une denrée devenue extrêmement rare dans le monde scientifique, politique et médiatique, à l’heure actuelle).

    Si nous sommes réellement en situation de pandémie (de niveau 6), pourquoi le nombre de morts provoqués officiellement par le virus A (H1N1) - 2009 (en six mois) atteint à peine 3.917 personnes, dont la plupart souffrait déjà de pathologies graves avant de contracter la grippe ( who.int ) alors qu’une grippe ordinaire tue chaque année entre 250.000 et 500.000 personnes ( who.int (allez voir sous le titre épidémie saisonnière) ?

À cela, on me répond que c’est vrai que ce virus est très peu virulent, dans sa forme actuelle (même s’il est très contagieux). D’ailleurs, dans l’immense majorité des cas recensés dans le monde (entre 300.000 et 600.000 selon les sources), les personnes atteintes souffrent de fièvre, de toux, de maux de tête, de douleurs musculaires et articulaires, de maux de gorge et d’écoulements nasaux ( who.int ). C’est-à-dire les mêmes symptômes que ceux de la grippe ordinaire. Et ils se guérissent en restant chez eux, en quatre à dix jours, sans l’aide d’aucune médication et d’aucun médecin.

    Mais si le virus A (H1N1) - 2009 est si peu virulent, pourquoi alors les pays ont-ils commandé à l’avance 4,9 milliards de doses de vaccins dans le monde, pour immuniser la majorité de la population du globe (6,8 milliards d’individus) ?

À cela, on me répond que « les vaccins constituent l’un des moyens les plus utiles pour protéger les individus pendant les épidémies et les pandémies de grippe. Parmi les autres mesures applicables, figurent l’utilisation de médicaments antiviraux, le maintien d’une distance sociale et l’hygiène personnelle » ( who.int – 3e paragraphe). Remarquez que pas un mot n’est prononcé sur les moyens naturels de renforcer notre immunité naturelle qui nous maintient en vie depuis des millions d’années !!!

    Si les vaccins constituent une des meilleures protections, sur quelles études se base l’Organisation Mondiale de la Santé pour affirmer cela ? Les experts de l’OMS auraient-ils oublié de lire l’étude internationale la plus complète et la plus exhaustive en la matière, qui concluait récemment « qu’il n’existe pas de preuves de l’efficacité des vaccins anti-grippaux dans aucune des populations étudiées (plus de 65 ans, adultes jeunes, enfants et professionnels de santé) depuis 40 années d’observation en matière de vaccination contre la grippe » ? ( cochrane.org - la Collaboration Cochrane est un groupe complètement indépendant et à but non lucratif qui a rassemblé (entre autres) TOUTES les études existant sur l’efficacité des campagnes de vaccination dans le monde entier, entre 1966 et 2006)

À cela, les plus honnêtes ne me répondent rien. Les autres me répondent qu’il existe d’autres études qui prouvent l’efficacité des vaccins contre la grippe (le problème, c’est qu’aucune source n’est citée par ces experts ou par les instances officielles. Le problème, c’est qu’il n’existe aucune étude qui n’ait été prise en compte par la collaboration Cochrane ! Et le groupe Cochrane fait autorité et référence internationalement, par son exhaustivité (elle reprend TOUTES les études) et par son indépendance (elle n’est financée par aucune compagnie pharmaceutique).

Malgré tout, on m’annonce que la vaccination sera quand même utile pour immuniser tout le monde, car les experts prévoient que le virus A (H1N1) - 2009 risque de muter cet automne dans une forme beaucoup plus virulente et potentiellement mortelle. C’est la fameuse deuxième vague qu’on attend tous !

Ici, pour être capable de suivre le raisonnement des experts, il me faut admettre d’autres prémisses (soyons de bonne composition !). Admettons que les vaccins soient efficaces (ce qui n’est pas démontré) et que la collaboration Cochrane s’est trompée en interprétant des centaines d’études menées dans le monde entier et pendant quarante ans. Et admettons que le virus pourrait muter cet automne.

    Comment les experts peuvent-ils affirmer que le virus mutera dans une forme plus grave ? Car cette mutation pourrait aller vers une mutation encore moins dangereuse qu’elle ne l’est !

À cela, on me répond qu’il faut envisager le pire scénario pour protéger la population. Admettons !

    Dans ce cas, si le virus mutait dans une forme plus grave, comment les autorités de santé publique et les experts justifieront l’efficacité du vaccin actuellement développé ? Car ce vaccin a été conçu à partir de la souche du virus apparu au printemps (le virus non muté et pas dangereux), et non à partir de la mutation potentielle du virus ?

À cela, on me répond que c’est vrai que le vaccin ne serait plus aussi efficace, mais qu’il le serait quand même un peu, car la structure génétique et protéique du virus muté ne serait pas très éloignée de celle de la souche originale.

    Si cet argument est vrai, pourquoi nous raconte-t-on alors depuis des années que nous devons nous vacciner chaque année parce que le virus de la grippe mute légèrement chaque année et que le vaccin d’une année n’est pas efficace pour l’année suivante ???

De nouveau, à cela, on ne me répond plus rien. Par contre, on m’assure « qu’une surveillance attentive des évolutions du virus A(H1N1) est en cours. Cette surveillance étroite et constante aidera à apporter une riposte rapide si l’on détecte des modifications importantes du virus » ( who.into – 19e paragraphe).

    Nous voilà rassurés ! L’OMS veille et surveille pour nous ! Mais combien de temps faut-il pour apporter une riposte rapide, si le virus devait muter de manière importante ?

À cela, on me répond qu’il faut compter entre quatre et six mois, pour produire en grande quantité des vaccins à partir du moment où l’on aurait isolé la nouvelle souche virale contre laquelle on cherche à immuniser les individus… Autant dire que nous serons tous atteints par le virus muté avant qu’un nouveau vaccin soit mis au point.

Mais même dans ce cas-là, n’oublions pas que seuls mourront ceux dont le système immunitaire est déjà gravement affaibli ! Comme disait Pasteur sur son lit de mort : « je reconnais que je me suis trompé. C’est Béchamp qui avait raison. Le virus n’est rien. Le terrain est tout ! » Mais ça, c’est un autre débat.

    Ah oui, j’allais oublier une dernière question : si les vaccins sont efficaces, pourquoi les promoteurs de la campagne de vaccination reprochent-ils à ceux qui la refusent de mettre en danger les personnes vaccinées ??? Ne devrait-ce pas être l’inverse ? Ne serait-ce pas les non-vaccinés qui devraient craindre d’être malades, et non les vaccinés ?

CONCLUSIONS

    - Aucun vaccin contre la grippe n’a jamais démontré son efficacité pour diminuer le nombre de personnes atteintes ou pour diminuer la virulence de la maladie ;
    - Le virus A (H1N1), dans sa forme actuelle, ne justifie nullement la mise en place d’une campagne massive de vaccination (et je n’ai pas parlé ici des effets secondaires graves qui risquent de toucher des millions de personnes) ;
    - Si le virus mute dans une forme plus grave et plus mortelle, les vaccins préparés actuellement ne seront d’aucune utilité, puisqu’ils ont été préparés sur la base de la souche existant en mai et en juin 2009 !

DONC, DANS TOUS LES CAS, QUE VOUS SOYEZ POUR OU CONTRE LES VACCINS, AUCUN ARGUMENT LOGIQUE NE PARVIENT À JUSTIFIER CETTE CAMPAGNE DE VACCINATION MASSIVE.

PAR CONTRE, CETTE CAMPAGNE SE PRÉPARE AU MÉPRIS DU RESPECT DE NOTRE INTELLIGENCE ET DE NOS LIBERTÉS. AVEC LA COMPLICITÉ DES DIRIGEANTS POLITIQUES, DES HAUTS FONCTIONNAIRES ET DES MÉDIAS.

Rien que cela devrait suffire à stopper définitivement cette campagne où les experts se prennent les pieds dans leurs propres mensonges et dans leurs propres incohérences.

Texte rédigé par Jean-Jacques Crèvecoeur, épistémologue des pratiques médicales,
avec la collaboration de
Cyrinne Ben Mamou, PhD, biologiste et docteur en neuro-sciences.